À la côte belge, en Ardennes
À la côte belge, en Ardennes
Acheter à la côte belge est devenu sinon difficile, tout au moins très onéreux, par rapport au marché d’il y a quelques années, à cause de plusieurs facteurs. Cette inflation est due, notamment, au fait que pratiquement tous les fronts de mer sont construits, et que les quelques réserves qui restent sont heureusement sauvegardées, parfois bien difficilement, et parfois hélas non du fait des autorités, mais sous la pression des habitants.
En outre, si le climat n’est pas celui du sud de la France, il est quand même meilleur que celui du centre du pays, et son air sain peut soulager quelques santés défaillantes, ce que beaucoup de retraités ont compris.
De plus, le coût des locations d’été a lui aussi très sérieusement grimpé, ce qui permet de soulager le remboursement hypothécaire et les charges d’entretien.
Enfin, la côte belge est proche, à une heure, maximum deux, de nos grandes villes et prisée par nos voisins allemands et hollandais. Pourtant, l’urbanisation de notre littoral est plus anarchique et les immeubles donnent l’impression de former un rempart face à la mer.
Le front de mer étant orienté nord-ouest, les appartements sur la digue sont naturellement peu ensoleillés, et pratiquement pas du tout en hiver, donc plus froids, plus humides et en plein vents dominants par rapport à un appartement dans la ville. Si vous aimez bronzer chez vous tranquillement plutôt que sur la plage, assurez-vous qu’il existe une belle terrasse à l’arrière. Elle sera très bien ensoleillée… si les immeubles à l’arrière ne sont pas trop hauts.
L’on estime généralement que les prix à la côte belge ont plus que doublé au cours des quinze dernières années, dont 30 % sur seulement deux ans. Le prix moyen sur n’importe quelle digue de notre littoral avoisine 3.000 à 3.500 € le m2, parfois plus, comme au Zoute et à Knokke.
Il n’y a cependant aucun risque d’effondrement de ces prix. La qualité du bâti étant une « qualité belge », c’est-à-dire nettement supérieure à ce que l’on peut trouver ailleurs, plus au sud.
Je pense que l’on peut dire que la stabilité de ce marché « côte belge », et même une progression lente, peut être garantie. Jusqu’à un prochain et nouveau sérieux échauffement, mais qui ne me semble toutefois pas pour demain.
Ces remarques concernant la côte belge peuvent être largement étendues aux régions réellement touristiques de nos Ardennes, quoique dans une moindre mesure.